Malicieux, Jacky Ickx devisait dans l’après-midi avec Fernando Alonso, dans le paddock du circuit du Mans : «En fait, j’ai demandé à Pierre Fillon pour être Grand Marshal cette année car c’était la seule opportunité que j’avais pour être devant Fernando Alonso, au volant.»
Le champion belge, six fois vainqueur dans la Sarthe, sera samedi vers 15 heures, devant Tout le monde, devant Tout le plateau des 60 concurrents de cette 86e édition puisque, en tant que Grand Marshal, il pilotera la « leading car » qui lâchera la meute pour 24 Heures de course.
Cette meute respectera cependant la grille de départ établie à l'issue des différentes séances d’essais qualificatifs.
La première ligne sera ainsi japonaise, avec les deux Toyota TS050 Hybrid, la N°8 d'Alonso-Buemi-Nakajima devant la N°7 de Lopez-Conway-Kobayashi. La première LM P1 non hybride est la Rebellion Oreca 07 de Jani-Lotterer-Senna (3'19''449). Faut-il rappeler que les deux prototypes hybrides japonais, en première ligne, ont pour mission de décrocher le premier succès aux 24 Heures du Mans pour le constructeur nippon ?
En LMP2, c’est la Oreca de IDEC Sport qui signe le meilleur chrono (3'24''842).
En LM GTE Pro, où la bagarre s’annonce terrible entre ces six différents constructeurs, le temps de référence est revenu à la Porsche n°91 (3'47''504) du trio Bruni-Lietz-Makowiecki.
En LM GTE Am, l'équipage du Dempsey Proton Racing, Al Qubaisi-Cairoli-Roda, a signé le meilleur chrono de la catégorie: 3'50''728.
Dans la nuit, suite à la qualification, les briefings se poursuivaient afin de peaufiner les derniers réglages pour la course.
Ce vendredi, les 60 concurrents ne prendront pas la piste, mais paraderont en ville, à partir de 17 heures, pour la traditionnelle et toujours très populaire Parade des Pilotes.
Sur le circuit, la Conférence officielle de l’Automobile Club de l’Ouest se déroulera au Welcome, à 10h30. Au programme : le futur règlement de l’endurance, pour la période 2020-2024.