L’esprit de ces ajustements techniques consiste à garantir une catégorie disputée, un niveau de compétitivité entre les constructeurs et les teams. Ces évolutions ne devront pas impacter financièrement les teams et seront intégralement prises en charge par les fabricants de châssis.
L’ACO et la FIA, après avoir analysé les résultats de différentes épreuves d’endurance, notamment en ELMS à Silverstone, Monza, Spielberg, Le Castellet et Spa, ou encore Les 24 heures du Mans, ont échangé et proposé aux constructeurs un panel de modifications.
Dallara, Onroak et Riley pourront apporter différentes évolutions à leur kit Le Mans comme à leur version sprint. Pour chacun des trois derniers cités, ce panel de solutions techniques devra leur permettre de compenser les écarts constatés face à la voiture référence de 2017, l’Oreca 07.
L’ACO et la FIA ont clairement rappelé aux différents protagonistes les règles et objectifs, de ces modifications, à savoir maintenir la compétition pour ces trois constructeurs face à Oreca en 2018, sans qu’elles puissent procurer à l’un d’entre eux un avantage régulier par rapport à la voiture référence. La finalité étant d’assurer une catégorie LMP2 aussi variée que disputée.