24h Le Mans

02/06/2017

24 Heures du Mans - Rubens Barrichello, premier rendez-vous en test simulateur

Tout pilote n'ayant jamais couru les 24 Heures du Mans, ne les ayant pas disputées depuis au moins cinq ans (soit toutes les éditions depuis 2012) ou catégorisé "Bronze" et n’ayant pas participé à l’épreuve en 2016 doit passer une journée sur simulateur afin de se familiariser avec les spécificités du circuit des 24 Heures du Mans.

Cette séance de simulateur est obligatoire quelque soit le palmarès* des pilotes concernés. Aussi, Rubens Barrichello bien que détenteur de deux records en Formule 1 : participations (322 Grands Prix disputés de 1993 à 2011) et pole position la plus rapide (260 km/h de moyenne à Monza en 2004) doit se soumettre à ce test en vue de sa participation aux 24 Heures du Mans.
Sur son statut de rookie, le pilote s’amuse « Quand je fais quelque chose de nouveau, je suis un rookie, et ça me fait rajeunir… (sourire) ».

Le Brésilien a dû assimiler aussi bien le tracé que les conditions de course diurnes et nocturnes, la gestion du trafic entre prototypes et GT, les emplacements des postes de commissaires, ainsi que les procédures de sécurité : interventions de la Safety Car et "Slow Zones", ces zones de neutralisation partielle du circuit des 24 Heures, où les pilotes doivent évoluer à vitesse réduite à la suite d'un incident de course. Il a également découvert certaines épreuves "surprises" en mode aléatoire, comme les changements d'adhérence intempestifs. La longueur du circuit des 24 Heures peut conduire à rouler à la fois sur piste sèche ou humide en cas d'averses localisées sur un secteur.

En sortant d’une première session de test, le pilote confiait  son ressenti à la veille de la Journée Test: « Ca me donne une idée de la piste, mais aussi du trafic, des drapeaux, des Slow Zones, etc. Le pilotage de nuit nécessite une certaine attention, et les Slow Zones sont très utiles, car elles permettent d'éviter de perdre trois minutes sur un tour complet. J'ai fait certaines choses bien, d'autres un peu moins, mais il vaut mieux les avoir faites sur le simulateur que sur le vrai circuit. Les ingénieurs sont vraiment bien préparés pour vous donner les meilleurs conseils, ce qui me permettra de suivre les règles en course. Pour moi, être passé au simulateur dans la même semaine que la Journée Test est une bonne chose. »
Quand a ses ambitions sur la course, il ajoutait : « Les 24 Heures du Mans sont dans le collimateur de tout pilote de course, je suis heureux d'être là, et je pense que nous pouvons faire une bonne course. »

Après chaque journée de formation, AOTech transmet à l'ACO des rapports d'exercice de chacun des pilotes. Ceux-ci permettent aux responsables sportifs de suivre au plus près les évolutions de ces pilotes lors de la Journée Test.

Rubens Barichello était le dernier pilote de la promotion 2017 a passer le test de simulateur chez AOtech. Après cette séance en région parisienne, il rejoindra le circuit des 24 Heures pour la Journée Test du dimanche 4 juin. Il pilotera la Dallara P217-Gibson n°29 de l'équipe Racing Team Nederland (catégorie LM P2). Il partagera son volant avec deux Néerlandais, Jan Lammers (qui a dû lui aussi passer le test de simulateur plus tôt dans la saison, car n’ayant pas disputé les 24 Heures du Mans depuis 2011) 22 participations aux 24 Heures du Mans et victorieux dans la Sarthe en 1988 sur Jaguar et Frits Van Eerd. La 85e édition des 24 Heures du Mans aura lieu les samedi 17 et dimanche 18 juin.

 

*Rubens Barrichello 
Né le 23 mai 1972 à Sao Paulo, Rubens Barrichello a dabord suivi la filière de la monoplace en Amérique du Sud puis en Europe, (Champion d'Angleterre de Formule 3 en 1991). Il débute en 1993 un parcours de 19 saisons en Formule 1, riche de 11 victoires et 14 pole positions. Dernier Brésilien vainqueur en Formule 1 à ce jour (Grand Prix d'Italie 2009), titré en 2014 en stockcar brésilien, il a également disputé en 2012 les 500 miles d'Indianapolis, qu'il a terminés en douzième position. Il détient actuellement deux records de la Formule 1 : participations (322 Grands Prix disputés de 1993 à 2011) et pole position la plus rapide (260 km/h de moyenne à Monza en 2004).

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